Les pèlerins qui traversaient la France pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle devaient franchir la barrière que représentaient les Pyrénées, principalement par les cols du Somport et de Roncevaux, bien que certains empreintaient d'autres routes. L'un de ces itinéraires alternatifs conduisait les pèlerins jusqu'à Saint Bertrand de Comminges, où ils remontaient le cours de la Garonne, jusqu'aux Pyrénées. Après avoir traversé cette chaîne de montagnes, par le Val d'Aran, ils suivaient le chemin jusqu'au village Berbegal, où ils rejoignaient le chemin de Saint-Jacques catalano-aragonais.

L'idée de reprendre ce chemin, oublié par les pèlerins, mais qui a continué à maintenir un lien entre les territoires voisins, est présentée comme une opportunité de développement touristique et social pour des territoires préoccupés par le dépeuplement et leur manque d'attractivité. Ces préoccupations communes et l'intérêt de proposer des alternatives permettant le progrès ont conduit la Communauté de Communes Pyrénées Haut Garonnaises, le Conselh Generau d'Aran, le Consell Comarcal de l'Alta Ribagorça et la Députation Provinciale de Huesca à unir leurs forces. Cette collaboration n'est que le début de ce qui devrait être une coopération continue dans le temps, aussi bien à travers ce projet que dans d'autres.